Cours du fleuve Mackenzie

Fleuve Mackenzie
Longueur 1700 km

    Le fleuve Mackenzie ou Deh Cho en langue des indiens Slavey, prend sa source dans le Grand lac des Esclaves et coule vers le Nord pour se terminer dans la mer de Beaufort par un gigantesque delta marécageux qui est sans nul doute une des merveilles naturelles du monde. Ce delta abrite de nombreux oiseaux migrateurs et est un site de mise bas des bélugas. La course du fleuve se termine dans la mer de Beaufort. Sa longueur totale dépasse les 1700 km, ce qui en fait le plus long fleuve du Canada. Le fleuve Yukon avec ses 3000 km est certes plus long mais coule en partie au Canada et en partie en Alaska (USA).

Le fleuve est navigable approximativement cinq mois par an. Il est gelé d'octobre à mai. Durant les mois d'hiver, certaines portions sont utilisées comme routes de glace. Il a été nommé en l'honneur de Sir Alexander Mackenzie, qui a voyagé sur le fleuve alors qu'il tentait d'atteindre... l'océan Pacifique.

A l'exception de deux passages de rapides, sa descente en canoë ou kayak ne présente pas de difficultés majeures si ce ne sont celles liées à la taille du fleuve dont la largeur est souvent comprise entre 2 et 3 km, localement davantage. Lorsque les vents soufflent contre le courant ils génèrent des vagues importantes qui peuvent contraindre à l'arrêt. Les rapides se situent entre Norman Wells et Fort Good Hope à San Sault Rapids et dans le superbe canyon de Rampart. Il est important de bien se renseigner sur l'itinéraire à prendre sur cette partie du fleuve. La totalité de la rivière nécessite environ 4 à 5 semaines, voire plus si les conditions sont mauvaises.
Démarrer le diaporama En savoir plus Crré en 2008

Fort Simpson/Wrigley
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Prêt au départ à Fort Simpson. Dès le départ de Fort Simpson la rivière est déjà très large. Premier camp sur une île au milieu du fleuve.
Le temps est incertain, mais quelle belle lumière ! Dans le lointain se profilent les montagnes où coulent la North Nahanni river. Camp en face de l'embouchure de la North Nahanni river. La "nuit" a fait tomber le vent.
La hauteur des eaux m'oblige à un camp un peu pentu... Lorsque le vent souffle de face, la rivière devient vite très agitée, obligeant parfois à l'arrêt. Cette portion de rivière offre une vue superbe sur les montagnes.
Les vagues commencent à se former, après l'abri des îles se sera bien pire. Champignon de glace laissé par la débacle. Camp, quelques kilomètres en aval de Wrigley.

Wrigley/Norman Wells

Mur de glace laissé par la débacle. Ce tronc d'épinette donne l'échelle du mur de glace. Oies Bernaches.
Rencontre avec le bateau des gardes côte. Aigle Pygargue. Après l'immense ligne droite de 80 km qui suit Wrigley, enfin une courbe !
Enfin un camp où l'on peut se bouger... Le fleuve ressemble maintenant souvent à la mer ! Avant Tulita, combustion spontanée de dépots de charbon.
Le village de Tulita (Ex Fort Norman).
Entre Tulita et Norman Wells, les collines sont très colorées.
Arrivée à Norman Wells, vers minuit.

Norman Wells/Fort Good Hope

Le Mackenzie vu des collines au dessus de Norman Wells. Ile artificielle devant Norman Wells. Entrée du superbe canyon de Rampart.
Dans le Canyon de Rampart. Long de 12 kilomètres, ce canyon est très impressionant. Statue de la vierge à la sortie du canyon de Rampart.

Fort Good Hope/Tsiigehtchic (Arctic Red River)

Après le Canyon de Rampart, le fleuve s'élargit à nouveau. Cygnes et oies Bernaches. Sur le tronçon Fort good Hope/Tsiigehtchic la rivière offre des perspectives souvent vertigineuses.
Le bois ne manque pas le long des rives. Le temps est maintenant très beau et chaud. On aperçoit à l'horizon une courbe de plusieurs dizaines de kilomètres.
Dans cette partie, à part quelques oiseaux d'eau, la faune semble tout aussi absente que les hommes. Ce genre de collines borde de manière continue la rivière sur des dizaines de kilomètres. Et toujours d'immenses lignes droites...
Le canyon de "Little Rampart" précède l'arrivée à Tsiigehtchic. Arrivée à Tsiigehtchic. L'église de Tsiigehtchic.

Tsiigehtchic /Inuvik
Après Tsiigehtchic le canyon se termine rapidement. Et on retrouve un fleuve plus large que jamais. Oie Bernache et son jeune.
Au fond les monts Richardson. Bientôt c'est l'entrée du petit bras Est qui mène à Inuvik. Les oiseaux d'eau sont très nombreux dans le bras Est, plus petit et plus calme.
Les berges sont humides et souvent bordées d'herbes aquatiques. A l'approche d'Inuvik, les cabanes se multiplient. L'église "Igloo" d'Inuvik.
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